Que fait-on de nos émotions, notamment lorsque celles-ci sont négatives ?
De manière générale il y a trois manières de gérer nos émotions négatives :
- Option 1 : Les ignorer « ça va passer, ce n’est pas grave ».
- Option 2 : Mettre l’entière responsabilité de ce que l’on ressent sur quelque chose ou quelqu’un « c’est de sa faute ».
- Option 3 : Réfléchir au « pourquoi » pour pouvoir se mettre en action et éviter les schémas répétitifs : Que se passe-t-il en moi exactement ? Quel besoin ou quelle valeur a ou ont été mis à mal à ce moment-là ?
Pourquoi les deux premières options ne sont pas efficaces ?
X Baisse d’énergie, fatigue
X Stress
X Risque d’épuisement, de burn out voire de dépression sur le long terme
X Développement de maladies ou d’addictions
X Risque de persécution de ses collègues, famille ou entourage
X Sentiment de culpabilité, de frustration, de colère… envers soi-même
X Baisse d’estime de soi
X Fuite et reproduction de schémas négatifs
Quelques questions à se poser :
- Quel avantage ai-je à ne pas m’occuper de mes émotions ? Qu’est-ce que j’y gagne ?
- Quels sont les risques à moyen/long terme de rester dans cette situation ?
- Quel besoin est insatisfait et comment je veux y répondre ?
Derrière tout besoin non satisfait se cache une peur et/ou une croyance limitante qui vous empêche d’avancer et qu’il faut débloquer pour pouvoir satisfaire à ce besoin.
Voici quelques clés pour vous permettre de mieux comprendre vos émotions et répondre à vos besoins :
1. Vous avez le droit d’exprimer vos émotions négatives, tristesse, peur, dégoût, colère etc.
Parce que poser des mots sur ce qu’il se passe en nous fait du bien et que c’est la première étape pour reconnaître que quelque chose ne va pas.
2. Comprendre son fonctionnement et ses besoins.
Derrière une émotion négative, un besoin insatisfait. Qu’est ce que cela remet en cause chez moi ?
Quel besoin est mis à mal ? Un besoin de sécurité (affective, matérielle, emploi…), d’appartenance à un groupe, votre estime de vous etc. ?
3. Exprimez vos besoins et vos demandes de manière positive. Attendre, voire exiger, de quelqu’un qu’il devine nos désirs et les aspects inconfortables ou négatifs d’une situation apporte plus de frustration que de satisfaction. Nous avons tous des besoins différents, quelque chose qui vous semblera logique ne le sera pas pour la personne en face de vous, tout simplement parce que nous ne sommes pas des clones.
Exemple simple : Vous êtes derrière une porte close et vous souhaitez rentrer dans la pièce. Deux solutions s’offrent à vous : attendre que la personne devine que vous êtes derrière ou toquer à la porte.
Pour les émotions et les besoins c’est exactement pareil, communiquez efficacement !
4. Ne supposez pas, communiquez et posez des questions !
Pour éviter les erreurs de jugement, créer du lien dans la relation avec l’autre et donner la possibilité d’ouverture à une collaboration pouvant répondre aux besoins mutuels.
5. Posez vos limites. Ne culpabilisez pas de dire NON quand quelque chose vous coûte vraiment. Savoir dire non c’est se respecter, donc s’aimer soi-même. Souvent les principales peurs se trouvent dans l’image que les autres auront de nous, la baisse de leur considération ou de leur affection. Et lorsque l’on dit oui cela provoque parfois de la colère, de la frustration envers soi-même. On en veut même parfois à l’autre « il/elle devrait savoir que… », « il/elle ne voit pas que je ne peux pas », « il/elle sait me faire culpabiliser » etc.
NON, un « non » ne remet pas en cause votre valeur aux yeux des autres, en revanche un manque de confiance en vous biaise l’image que vous pensez avoir auprès d’eux et vous pousse à vouloir satisfaire davantage aux besoins des autres que les vôtres.
6. Soyez acteur de votre changement. La réponse à un besoin ne peut être trouvée dans l’attente que quelque chose arrive ou que quelqu’un fasse quelque chose, vous êtes la première personne responsable de votre bien-être ! En reconnaissant votre besoin, vous ouvrez aussi la possibilité de voir les opportunités qui se présentent à vous et les saisir.
Vous sentez-vous maintenant prêt(e) à être plus à l’écoute de ce que vous ressentez et de vos besoins ?
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